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Les devinettes avec les réponses

Devinette 1: Trente deux demoiselles, toutes de blanc vêtues, assises sur des bancs rouges, avec une bavarde au milieu?

Réponse: Les 32 dents, les gencives et   la langue.

Devinette 2: Vingt cent mille ânes dans un pré et cent vingt mille dans l’autre. Combien cela faut-il de pattes et d’oreilles?

Réponse: Vincent mit l’âne dans un pré et s’en vint dans l’autre, ça ne fait qu’un seul âne! »

Devinette 3: Quel est l’animal le plus rapporteur?

Réponse : Le cheval, parce que « cheval le dire à ma mère »

Devinette 4: Quel est l’animal le plus serviable?

Réponse : le poney, parce que « poney la peine de vous asseoir ! »

Devinette 5: Quel différence y-a-t-il entre un anglais et une couturière?

Réponse : l’anglais speak english et la couturière s’pique le doigt.

Devinette 6: Quelle différence existe-t-il entre la lettre « A » et le clocher de l’église?

Réponse : La lettre « A » c’est la voyelle et le clocher c’est là qu’on sonne !

Devinette 7: Quelle différence y-a-t-il entre la Tour Eiffel, ta chemise et ma famille?

Réponse : La Tour Eiffel est colossale et ta chemise est sale au col.

Devinette 8: Quelle différence existe-t-il entre Paris, l’ours Blanc et Virginie?

Réponse : Aucune, Paris est métropole, l’ours blanc est maître  au pôle

Et Virginie aimait trop Paul.

Devinette 9: Pourquoi les poules de Mésopotamie ne pondent-elles pas d’œufs?

Réponse : Parce que chaque fois qu’elles voient le Tigre, l’Euphrate (l’œuf rate !)

Devinette 10: Quelle différence entre la ville de Florence et Bordeaux?

Réponse : A Bordeaux, il y a des filles qui s’appellent Florence mais à Florence on ne trouve pas de filles qui s’appellent Bordeaux.

Devinette 11: Quelle différence y-a-t-il entre une hermine et un petit ramoneur?

Réponse : l’hermine est toute blanche avec une petite queue noire et le ramoneur est tout noir avec une petite …avec une petite échelle sur le dos.

Devinette 12: Qu’est-ce qui est plein le jour et vide la nuit?

Réponse : La chaussure

Devinette 13: Qui grossit en mangeant et meurt en buvant?

Réponse : le Feu

Devinette 14: Sans bras sans pieds, j’ouvre les portes, j’arrache les forêts. Parfois je rends fous. Qui suis-je?

Réponse : le vent

Devinette 15: Quand je suis debout, ils sont couchés. Quand je suis couché ils sont debout.

Réponse : Les pieds

Devinette 16: Quatre frères nés ensemble. L’un court sans jamais se fatiguer, l’autre mange n’est jamais rassasié, le troisième boit mais a toujours soif, le quatrième chante jour et nuit. Qui sont-ils ?

Réponse : l’eau , la terre, le feu, l’air.

Devinette 17: Sors d’une bouche pour entrer dans une autre

Réponse : le Pain

Devinette 18: Un corps sans bras, un cou sans tête qui est-ce?

Réponse : une bouteille

Devinette 19: Le jour c’est une échelle. La nuit un serpent.

Réponse : les lacets

Devinette 20: Qu’est-ce qui passe dans le bois sans jamais déchirer sa robe de soie?

Réponse : les rayons du soleil.

Rose,rose

Rose rose, rose blanche,             
Rose thé,
J’ai cueilli la rose en branche
Au soleil de l’été
Rose blanche, rose rose,
Rose d’or,
J’ai cueilli la rose éclose
Et son parfum m’endort. 

(Robert Desnos, Chantefleurs, 1944-1945)

Traduction de la Poésie du 24 Avril 2020 de Jacques Hagopian

Traduction du poème de « NOUS, les Arméniens » d’après Jacques Hagopian

1-Nous, Nous avons seulement qu’un petit lopin de terre

Mais il est solide comme le roc.

C’est  une yourte magnifique au milieu d’un champ.

Nous avons des bras de fer et nous sommes courageux

Nos cœurs sont en forme et nos esprits élevés.

Nous venons du Mont Massis et héritiers de Hayg le borné.

Notre Ararat est inaccessible et notre volonté  invincible.

2-  Saint-Mesrop inventa notre bel alphabet

Notre langue est douce comme le son d’une lyre

Où palpite le cœur du peuple arménien !

Avec les mélodies du saz préféré de Sayat Nova

Nous avons de très bons conseils dans le livre de Nareg.

Notre cher Gomidas déguste le vin fruité

en composant un chant séculaire

qui parle du fleuve Araxe.

3-  Au mois de Mars, nous sommes vainqueurs de la bataille d’Avaraïr.

Le fusil est dans nos mains et la croix dans nos cœurs.

Notre foi d’Etchmiadzine est solide comme le roc.

Le vent a soufflé de siècle en siècle

 et nous a diminués.

Nous sommes les chrétiens apostoliques dans le monde

En vain, l’obscurité nous a heurtés et nous a traumatisés.

4-Le 24 Avril, on nous a piétinés

L’ouragan du malheur a soufflé

Plus d’un millier

 D’Hommes, de femmes et  d’enfants

Sont tombés dans les tombes.

Le deuil du mois d’Avril et les cendres des défunts

Ah ! Nous avons encore le soleil du 28 Mai

Comme la grue qui ne peut faire son nid,

Nous sommes des apatrides.

5- Nous sommes tous ça, nous les Arméniens.

Dans l’histoire, notre héros Mardiross est apesanteur.

Sainte  Chouchane et notre culture en or,

dont les pages sont sculptés dans le rocher.

Et les écrits inscrits à l’encre de sang.

Mais nous sommes les héritiers de la lumière !

L’étincelle des feux d’artifice brille dans les sombres siècles.

6- Oh ! Que l’épine de l’œil de l’ennemi soit épaisse.

Oh ! Nous fûmes dans ce monde injuste et sourd

Que la conscience de l’humanité se réveille pour plus de justice

Au lieu des fausses alliances en velours et délabrées.

Comme une grenade  qui explose et terrifie.

Le poing brandit la justice et demande vengeance. 

7- Et nous demain nous serons la bombe de la victoire

Nous serons doux et vainqueurs à la fois

 sur notre solide terre.

 A Navassart, dès l’aube, nous serons drôles !

Alors s’enfuira la brutalité de Mehér,

et d’Ardavazt ,

l’assoiffé et le déchainé.

Victorieux et pacifiques,

Nous irons jusqu’à l’Euphrate.

8- Nous marcherons en vainqueurs

avec nos drapeaux

en direction de notre Ararat libre

et indépendant !

Le Temps cours

Le temps cours, le temps fuit

Tic tac, tic tac, tic tac, tic tac, tic tac…….

Des femmes et des hommes

 Courent sur le stade du monde

 et s’essoufflent….

Soudain, un grand sifflement

nous arrête dans notre course effrénée.

Le panneau du Stop se dresse devant nous 

Les portes se ferment, les volets se baissent

Les sourires s’effacent, l’angoisse nous ronge

Et le désespoir nous gagne.

Derrière les masques, les yeux éperdus

On n’ose plus se regarder, ni se parler

Le silence sonne le glas

Mais les cloches des églises de France

 entonnent la Joie !

La joie qui me donne l’Espoir

Car je sais que tu es toujours là

Jésus

 tu nous abandonne pas !

Alors ton Amour est tellement intense

Que ma joie compose

des vers d’Amour, de joie et

Et de fraternité

Car je sais que demain

Arrivera le jour où nous allons crier

Notre Joie

 et se serrer dans nos bras très très longtemps

et s’embrasser avec un  nouveau souffle

Nuit et jour, nuit et jour, durant vingt quatre heures,

Pour fêter la fin de cette pandémie

Oui Jésus, j’ai confiance en toi

Et demain une Nouvelle Vie

Se dessine devant nous

MERCI à la VIE !

Chorig Yérémian, Շողիկ Երեմեան, le mardi 31 Mars 2020

Cinq contes crées par des lycéens du lycée professionnel Albert Camus de Firminy

Cinq beaux contes ont été crées dans mes ateliers conte au Lycée Albert Camus de Firminy en Mai 2019.

L’objectif de ces créations était que les élèves aillent vers la lecture.

Nous vous donnons le titre de ces contes :

  • Le Printemps des deux amis
  • Elena et le secret des parfums
  • La princesse de Firminy
  • Les deux jumeaux
  • La moufle de Firminy

Le Printemps des deux amis

Le printemps des deux amis

Il était une fois un garçon qui s’appelait Henri.

Henri avait neuf ans. Il était plein de vie et d’énergie.

Il était joyeux, il riait et chantait toute la journée.

Et pourtant, il était malvoyant. Il était en classe de CM1 à l’école élémentaire du village de Sainte-Trottinette.

Il avait un ami fidele qui s’appelait François.

François s’occupait de lui, en classe pour noter tous ses devoirs.

Durant les récréations, François inventait des histoires drôles pour faire rire Henri et tous les copains de classe. Parfois, tous les élèves de l’école entouraient François pour l’écouter conter.

Après l’école, souvent François le raccompagnait jusqu’à chez lui et les parents d’Henri, qui étaient très occupés par leur travail à la ferme, lui offraient un verre de lait chaud avec des biscuits à la cannelle.

Malheureusement, juste avant l’été les parents de François lui apprennent qu’ils allaient  déménager du village. Son papa était muté dans la ville de Barcol pour son emploi. François était triste de quitter son ami Henri.

Henri était devenu comme le frère de cœur de François qui était fils unique.

François le cœur lourd, lui dit adieu en lui promettant de revenir le voir avec ses parents durant les vacances scolaires.

Henri promit à François de maintenir le contact en lui écrivant des lettres pour garder le contact.

C’était au mois de Mars, cela faisait trois mois que François n’avait pas reçu de lettres d’Henri. Alors, avec ses parents ils décidèrent d’aller à Sainte-Trottinette pour les vacances de Printemps. Les parents de François ont téléphoné aux parents d’Henri et leur dirent qu’ils seraient présents durant une semaine dans leur village.

Cette année-là, l’hiver avait été long et vigoureux, la neige avait couverte tous les trottoirs et les routes du village de Sainte-Trottinette.

Les villageois sortaient rarement de peur de glisser sur le verglas.

Petit à petit, la neige a commencé à fondre et les premiers rayons de soleil ont fait fondre la neige dans tout le village y compris les trottoirs.

Les gens ont commencé à sortir pour aller travailler.

Ils étaient heureux car les journées ensoleillées leurs permettaient de réaliser de très belles balades. Ils rayonnaient de bonheur.

Les Trotinnois étaient moins soucieux, ils pouvaient courir et sauter, faire des sauts périlleux sous les rayons du soleil.

Les voitures klaxonnaient en cadence et les cloches de l’église jouaient le Printemps de Vivaldi.

Do, mi sol, do, mi sol, do, mi sol, le printemps arrive avec ses premiers bourgeons et ses premiers parfums…

Sur la place principale de Sainte-Trottinette, de drôles arbres coloraient le village  avec ses belles couleurs ….

Chaque arbre avait une couleur et un parfum différent.

 L’arbre aux fleurs jaunes sentait le mimosa, l’arbre aux fleurs roses sentait la rose, l’arbre aux fleurs blanches sentait le jasmin, et l’arbre aux fleurs violettes sentaient le lilas.

Alors, François a eu une idée, il avait amené avec lui une petite échelle, il fit monter Henri dans chaque arbre, puis il ramassa des fleurs de chaque arbre.

Il ramassa aussi des barabans et les mit dans son sac à dos.

Il dit à Henri : « je te ramène chez moi ».

Pendant que tu écoutes toutes les histoires que j’avais composé dans les récréations sur mon ordinateur.

Je vais te concocter une super salade printanière.

Il avait fait une très belle salade avec les fleurs blanches, roses, violette, et jaunes. Il avait ajouté le baraban, quelques gouttes de citron vert, du gingembre et une cuillère à soupe d’huile d’olive de la ville de Barcol.

Henri n’avait jamais mangé une salade aussi délicieuse de sa vie !

Il prit le temps de mastiquer pour sentir les bonnes saveurs dans sa bouche.

Les parfums se mêlaient et s’entremêlaient dans ses narines et lui redonnait le goût à la vie.

La vie,  enfin LA VIE ! se disait Henri

  • Merci, mille merci mon ami François, tu es le seul qui me comprend.

J’espère que tu reviendras et nous ferons d’autres belles balades.

  • Bien sûr, Henri car tu n’es pas seulement mon ami mais aussi mon frère !
  • Tu sais aujourd’hui tu m’as donné une super idée, je vais choisir le métier de cuisinier et j’ouvrirai un restaurant dans le village de Sainte-Trottinette et toi tu m’aideras à tenir ce restaurant.

Quelques années après, François réussit le CAP de cuisine avec mention très bien, il ouvrit un restaurant avec son ami Henri.

Dans ce restaurant, il n’y avait pas de lumières.

Seule une petite bougie accueillait les milliers de convives qui venaient pour déguster les bons plats créatifs de François en écoutant chanter Henri accompagné de sa guitare.

Du ciel tombèrent des pétales blancs, roses, jaunes et violettes.

Un pétale pour cuisiner

Un pétale pour composer

Et un pétale pour parfumer

vos cœurs de gaieté !.

Et mon histoire est terminée

Et si tu veux la continuer

Libre à toi d’imaginer

une suite que tu me raconteras

la prochaine fois

que l’on se verras !

Devinettes

Devinette 1: Trente deux demoiselles, toutes de blanc vêtues, assises sur des bancs rouges, avec une bavarde au milieu?

Devinette 2: Vingt cent mille ânes dans un pré et cent vingt mille dans l’autre. Combien cela faut-il de pattes et d’oreilles?

Devinette 3: Quel est l’animal le plus rapporteur?

Devinette 4: Quel est l’animal le plus serviable?

Devinette 5: Quel différence y-a-t-il entre un anglais et une couturière?

Devinette 6: Quelle différence existe-t-il entre la lettre « A » et le clocher de l’église?

Devinette 7: Quelle différence y-a-t-il entre la Tour Eiffel, ta chemise et ma famille?

Devinette 8: Quelle différence existe-t-il entre Paris, l’ours Blanc et Virginie?

Devinette 9: Pourquoi les poules de Mésopotamie ne pondent-elles pas d’œufs?

Devinette 10: Quelle différence entre la ville de Florence et Bordeaux?

Devinette 11: Quelle différence y-a-t-il entre une hermine et un petit ramoneur?

Devinette 12: Qu’est-ce qui est plein le jour et vide la nuit?

Devinette 13: Qui grossit en mangeant et meurt en buvant?

Devinette 14: Sans bras sans pieds, j’ouvre les portes, j’arrache les forêts.Parfois je rends fous.Qui suis-je?

Devinette 15: Quand je suis debout, ils sont couchés.Quand je suis couché ils sont debout.

Devinette 16: Quatre frères nés ensemble.L’un court sans jamais se fatiguer, l’autre mange n’est jamais rassasié, le troisième boit mais a toujours soif, le quatrième chante jour et nuit. Qui sont-ils ?

Devinette 17: Sors d’une bouche pour entrer dans une autre

Devinette 18: Un corps sans bras, un cou sans tête qui est-ce?

Devinette 19: Le jour c’est une échelle.La nuit un serpent.

Devinette 20: Qu’est-ce qui passe dans le bois sans jamais déchirer sa robe de soie?

Une photo souvenir du 18 Janvier 2020 avec mon amie Chaké Manoukian

Un beau cadeau que j’ai reçu dans ma boite aux lettres.cette photo par la grande Chaké Manoukian de Grenoble,une dame extraordinaire aux multiples talents.
Merci ma chaké, tu es unique!merci pour cette photo!

« Merci à toi Chorig de nous avoir fait passer , petits et grands, un agréable moment de joie et de bonne humeur.

Je le suis remémoré les comptines arméniennes qui nous ont fait revivre des moments oubliés de notre enfance. Merci pour cette promenade historique, artistique et littéraire » Antoine Bedrossian de Grenoble